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Ce travail repose sur un lit miniature doux et soigneusement fabriqué par mes soins, symbolisant mon désir nostalgique et mon aspiration à une enfance idéalisée. Le feu, ici, n’est pas seulement un symbole de destruction, mais aussi une force de transformation et de renaissance. À mesure que les flammes dévorent la structure du lit, le tissu souple se consume en cendres, incarnant l’effondrement des désirs purs de l’enfance et des émotions du passé face à la réalité industrialisée.

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À travers cette performance radicale, le travail interroge la relation subtile et chargée de tensions entre destruction et création, ainsi que la manière dont l’individu, confronté au passé, à la solitude et à la croissance, cherche à renaître à travers la rupture. L’installation met en scène un dialogue entre déconstruction et reconstruction du monde intérieur.